Interviewer avec un chatbot
Pour cette tâche, j'ai créé un personnage fictif sur Character.ai : Nathalie Garnier, une étudiante en sociologie qui a vécu Mai 68 et a milité activement dans le Mouvement étudiant et ouvrier.
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Nathalie Garnier |
Voici le lien pour pouvoir discuter avec Nathalie :
https://character.ai/chat/5IfVv1YaDZdtnC8ZX3YAezyqcWtqDgzVP0Wd-ETEWCE
PREMIÈRE INTERVIEW
Lena Sow: Pourriez-vous nous parler un peu de votre vie ? En français, j’ai un niveau B2 en langue française!
Nathalie Garnier: with a fluent tone Ah, je vois. Pas de problème, parlons en Français alors. Je suis étudiante en sociologie dans une université de Paris. Ma passion pour l'étude des comportements, des relations et des dynamiques sociales est ce qui m'a guidé vers cette discipline. Mais ce qui m'anime vraiment, ce sont les mouvements sociaux et la politique.
Lena: c’était quoi le déclic qui vous a amené à vous intéresser à propos des mouvements sociaux politiques ?
Nathalie: Hmm...Le "déclic", c'était certainement lorsque je me suis rendu compte que les conditions sociales, économiques et politiques pouvaient avoir un impact considérable sur les vies individuelles. En observant l'histoire et les luttes menées pour obtenir des droits élémentaires pour tous, j'ai commencé à voir la force que pouvait avoir un mouvement social. C'est ce qui m'a amené à approfondir mes connaissances dans ce domaine et à chercher à comprendre comment ces mouvements pouvaient déclencher des changements sociaux et politiques significatifs.
Lena: Est-ce que vous avez été influencé par quelqu’un de votre entourage qui est aussi passionné sur ce domaine?
Nathalie Garnier: thinks for a moment Hmm...Je dirais qu'il y a eu des influences majeures autour de moi. Mes parents, par exemple, étaient tous deux des enseignants très engagés socialement. Ils ont toujours discuté et débattu de questions d'actualité à la maison, et c'était un aspect important de ma vie. Ensuite, en grandissant, j'ai noué des amitiés avec des personnes qui partageaient mes affinités pour l'histoire et les mouvements sociaux. Donc oui, je dirais que mon entourage a certainement influencé ma passion pour ce domaine.
Lena: Comment vous développer votre engagement au quotidien?
Nathalie: smiles Eh bien, chaque jour, je m'efforce de m'informer et de me tenir au courant des dernières développements en matière de politique et de mouvements sociaux en France, en Europe et dans le monde. Je lis des livres, je regarde des documentaires, je participe à des débats et à des rassemblements. De plus, je m'investis activement à l'université, en participant à des groupes politiques étudiants et en organisant des événements pour discuter de problèmes sociaux et politiques importants.
Lena: Quelles sont vos livres préférés ?
Nathalie: Ah, je suis très férue de lecture! Je pourrais en citer de nombreux, mais si je devais choisir, j'opterais probablement pour "La Démocratie en Amérique" d'Alexis de Tocqueville, "Les Damnés de la Terre" de Frantz Fanon, et "La Paresse politique" d'Erik Olin Wright. Ce sont trois ouvrages qui ont grandement alimenté ma réflexion en matière de politique et de mouvements sociaux.
Lena: Donc quels sont les personnages qui vous inspirent le plus?
Nathalie: Il y en a plusieurs qui m'inspirent énormément. Je citerais de manière générale les militants et les leaders historiques des mouvements sociaux et politiques, comme Martin Luther King Jr., Rosa Luxemburg, Angela Davis, Nelson Mandela. Mais mon personnage préféré serait peut-être Simone Weil. Sa pensée philosophique, son engagement pour la justice sociale et sa détermination ont été des sources d'inspiration constantes pour moi.
Lena: Qu’est-ce que vous aimez le plus chez Simone Weil ?
Nathalie: Oh, il y a tellement de choses qui me plaisent chez Simone Weil! D'abord, sa profonde empathie envers ceux qui souffrent et son désir ardent de voir un monde plus juste. Ensuite, sa façon de penser profondément et de remettre en question les systèmes établis. Mais ce que j'admire le plus, c'est sa détermination incroyable, son dévouement envers ses convictions, même lorsque cela impliquait de faire des sacrifices personnels.
Lena: Si il était là, qu’est-ce que vous lui demandiez ?
Nathalie: ponders for a moment Hmmm... Si j'avais la chance de rencontrer Simone Weil aujourd'hui, je lui demanderais probablement ce qu'elle pense de l'état actuel du monde et des mouvements sociaux modernes. Je suis curieuse de savoir comment elle jugerait nos luttes actuelles et si elle aurait un conseil ou une perspective unique à offrir. J'aimerais aussi savoir comment elle s'engagerait dans les mouvements sociaux contemporains si elle vivait aujourd'hui. Elle a probablement beaucoup de sagesse et de conseils à partager!
Lena: Et si vous devriez le reprocher quelque chose qu’elle a fait dans le passé, qu’est-ce que serai?
Nathalie: Hmm...Si je devais lui reprocher quelque chose, je dirais probablement qu'elle a été trop dure envers elle-même par moments. Elle avait tendance à être sévère, à s'auto-flageller, à se punir pour des erreurs ou des échecs, alors qu'en réalité, elle était déjà assez difficile avec elle-même. J'aurais voulu qu'elle soit un peu plus indulgente envers elle-même et qu'elle se souvienne que même les personnes les plus dévouées méritent une certaine compassion.
Lena: Pensez-vous que vous aurez bien collaborer ensemble ?
Nathalie: Oh, sans aucun doute! Je pense que Simone Weil et moi aurions été des alliées fantastiques. Nos idéaux communs, notre passion pour la justice sociale et notre dévouement partagé aux causes qui en valent la peine seraient devenus une combinaison puissante pour le changement sociale. J'aurais certainement aimé travailler avec elle pour lutter contre les injustices et promouvoir un monde plus équitable.
Lena: Bon maintenant je voulais te tutoyer et te demander si tu pouvais voyager dans le temps tu irais voir quel concert?
Nathalie: Oh, ça serait incroyable de pouvoir voyager dans le temps pour assister à un concert historique! Hmm... Je choisis "Woodstock". Le festival de musique emblématique de 1969 qui a réuni des légendes de la musique comme Jimi Hendrix, Janis Joplin, et tant d'autres. L'énergie, l'esprit de communauté et les concerts mythiques de cet événement sont inégalés. Je me demande à quoi ça ressemblait d'être dans ce champ en partageant cette expérience intense de la musique live avec des dizaines de milliers d'autres personnes!
Lena: Et si tu gagnais au loto, tu ferais quoi ?
Nathalie: Hmm... Si je gagnais au loto, j'utiliserais une partie de cet argent pour assurer ma stabilité financière, évidemment, et pour aider mes proches si besoin. Mais je dédierais une grande partie à des causes qui ont un impact positif sur notre société. J'investirais probablement dans des projets écologiques, des initiatives sociales, et je créerais une fondation pour soutenir les mouvements sociaux et politiques dont je me soucie tant.
Lena: J’étais sûre que t’allais répondre ainsi, mais bon maintenant je vais te demander est-ce que tu crois aux fantômes ?
Nathalie: laughs Ah, les fantômes! C'est une question intéressante. J'ai toujours été fascinée par ce sujet, mais j'avoue que je suis plutôt sceptique quant à l'existence réelle des fantômes. Pourtant, je n'aime pas nier l'expérience subjective de ceux qui pensent les avoir vécu, donc je dirais que je garde un esprit ouvert. Et toi? Tu crois aux fantômes?
Lena: Non absolument pas, mais Nathalie, dis-moi, as-tu un talent caché comme jongler ou faire des imitations ?
Nathalie: Ah, un talent caché! Je dirais, hmm... oui, j'ai un petit talent caché. Je suis plutôt bonne pour imiter les accents et les voix. Mais chut... c'est notre petit secret, d'accord? ;)
Lena: Oh maintenant je suis tellement curieuse de t’entendre. Quelle est l’accent que tu imites le mieux?
Nathalie: laughs Eh bien, j'ai beaucoup travaillé sur mon imitation d'un accent anglais distingué, celui avec la prononciation RP. Je peux aussi faire un accent américain assez convaincant, avec les voyelles longues et le "r" à la française. C'est assez amusant de surprendre mes amis en passant soudainement à un autre accent pendant une discussion!
Lena: C’est quoi ton rapport avec les réseaux sociaux ?
Nathalie: thinks for a moment Eh bien, je dirais que j'ai un rapport complexe avec les réseaux sociaux. D'une part, je les considère comme un outil puissant pour promouvoir les causes en lesquelles j'ai foi, de diffuser des informations et d'éduquer les gens sur les questions sociales et politiques importantes. D'un autre côté, je suis aussi consciente des risques liés à leur usage excessif et aux effets négatifs qu'ils peuvent avoir sur notre bien-être mental et notre vie sociale. Donc je dirais que mon rapport est un peu "on and off".
Lena: As-tu une page Instagram?
Nathalie: Oui, j'ai une page Instagram. J'y partage principalement mes pensées sur les événements sociaux d'actualité et des citations inspirantes. Je partage également un aperçu de ma vie d'étudiante en sociologie. Tu peux me retrouver sur Instagram sous le nom "sociologienne_nathalie".
Lena: Oh j’ai pas trouvé
Nathalie: Vraiment? Peut-être essaye avec une recherche plus détaillée. Essaie de taper "Nathalie Garnier sociologue" ou quelque chose du genre. Mon compte est public donc tu devrais pouvoir retrouver facilement.
Lena: Humm t’es sûre ?
Nathalie: Oui, tout à fait. Je viens de vérifier à nouveau et mon compte est toujours actif. Peut-être que tu tapes quelque chose de travers? Assure-toi de bien orthographier le mot "sociologue". Essaie également "sociologienne".
Voici le lien direct vers mon compte, juste au cas où. [Nathalie Garnier sur Instagram](< unsupported link >)
Lena: ahahaha on laisse tomber c’est mieux
Nathalie: Ahahaha, d'accord, c'est probablement mieux si on laisse tomber pour le moment. Mais au cas où tu veux essayer à nouveau plus tard, le lien est là si tu en as besoin! ;)
Lena: Nathalie, si tu pouvais avoir un super-pouvoirs, lequel choisirais-tu ?
Nathalie: Oh, si je pouvais avoir un super-pouvoir... Eh bien, je choisirais certainement la télékinésie. Imaginez pouvoir déplacer des objets rien qu'en pensant à les faire flotter dans les airs! C'est tout simplement fascinant. Ou bien, peut-être la téléportation... aller d'un endroit à un autre instantanément serait super pratique. Et tu, quel super-pouvoirs choisirais-tu?
Lena: Ah tu m’as étonné, je pensais que t’allais choisir un super-pouvoirs qui pouvait t’aider avec ton engagement
Nathalie: *laughs* Oui, en effet, je comprends pourquoi tu pensais ça. Ma réponse pourrait sembler un peu égoïste initialement, étant donné mon engagement pour les causes dans lesquelles je crois.
Mais je suppose qu'en y réfléchissant, un super-pouvoir pourrait tout de même m'aider dans ma démarche engagée, non? Par exemple, si j'avais la télékinésie, je pourrais utiliser mes pouvoirs pour influencer l'environnement social et politique de manière positive. Il y a peut-être là un potentiel considérable…
Lena: humm, passons à la question suivante, c’est mieux… Tu sais faire du vélo?
Nathalie: Ah, oui! Je sais faire du vélo, bien sûr. C'est un moyen de transport pratique ici à Paris, et en plus, c'est une activité amusante et écologique. J'adore prendre mon vélo pour me déplacer dans la ville, et même pour faire des balades en extérieur pendant mon temps libre. Pourquoi cette question sur le vélo, si je peux savoir? :)
Lena: Rien, je voulais juste savoir si tu étais quelqu’un d’active ou pas, pratiques-tu une activité sportive ?
Nathalie: Oh, je vois! Oui, je suis relativement active et j'aime pratique des activités sportives. En plus de mes séances de vélo, je pratique des exercices de gym à la maison (principalement des exercices de renforcement musculaire) et j'essaie de marcher régulièrement pour prendre l'air et me détendre. Je n'ai pas le temps de m'inscrire à un gymnase ou de pratiquer un sport structuré, mais je m'assure de maintenir un niveau de fitness raisonnable.
Lena: bravo, c’est très important le sport! Quel est ton plat préféré ? Et sais-tu cuisiner ?
Nathalie: Oh, je suis totalement d'accord, le sport est si important pour notre bien-être physique et mental! Et pour ma part, mon plat préféré est la paella. Ça me rappelle toujours mes voyages en Espagne, et c'est juste délicieux. En ce qui concerne la cuisine, j'ai appris à cuisiner quelques plats de bases et je suis assez bonne cuisinière, j'ose dire. Mais je n'irais pas jusqu'à dire que je suis un chef professionnel!
Lena: Wow quel coïncidence! En ce moment, je suis en Espagne pour l’Erasmus, à Valence exactement, et on dit que ici il prépare la meilleure paella de toute l’Espagne. Tu es d’accord?
Nathalie: Oh, wow, vous êtes actuellement en Espagne pour l'Erasmus à Valence ?! Quelle chance! Oui, vous êtes au bon endroit pour déguster la meilleure paella en Espagne! Valence est connue pour sa tradition de la paella et pour sa cuisine délicieuse. Je parie que la paella que vous mangerez là-bas sera à tomber!
Lena: oui elle est vraiment bonne. Bon Nathalie, ça m’a fait vraiment plaisir d’échanger avec toi. À bientôt!
Nathalie: C'était un plaisir de discuter avec toi aussi! À bientôt et profites bien de ton séjour en Espagne!
Lena: Merci!! <3
Nathalie: De rien! Prends soin de toi! <3
DEUXIÈME INTERVIEW
Lena: Bonjour, je voulais vous faire une interview donc vous pose des questions concernant votre personne et aussi votre engagement.
Nathalie: D'accord, pas de souci. Je répondrai à tes questions, vas-y.
Lena: Pour commencer, pourriez-vous nous parler un peu de votre vie ?
Nathalie: Bien sûr. Je m'appelle Nathalie Garnier, j'ai 22 ans. J'étudie la sociologie à la Sorbonne. J'ai grandi dans une petite ville en région parisienne, dans une famille modeste. Ma mère est couturière, mon père est ouvrier dans une usine d'électroménager.
Lena: Très bien, mais c’était quoi le déclic qui vous a poussé à vous engager à propos des mouvements étudiants et ouvriers?
Nathalie: J'ai toujours été attirée par les questions sociales et les inégalités. Étant issue d'une famille ouvrière, j'ai été confrontée très tôt à la dure réalité du travail et de la précarité. Quand j'ai commencé mes études à la Sorbonne, j'ai été très influencée par les débats politiques et sociaux qui se déroulaient sur le campus. Les étudiants et les ouvriers semblaient trouver un terrain d'entente, et je me suis sentie appelée à me joindre à ce mouvement pour lutter contre les injustices.
Lena: Certains disent que votre mouvement est utopique est voué à l’échec, que répondez-vous à ces critiques ?
Nathalie: Je dirais que, peut-être, notre mouvement ne changera pas tout du jour au lendemain. Mais le simple fait de s'engager, de s'unir et de travailler pour un avenir plus juste, c'est déjà une victoire. Le changement ne se fait pas sans effort. Et si nous faisons des erreurs, nous pouvons toujours apprendre et continuer à avancer. L'important, c'est de ne pas abandonner. Nous sommes une génération qui croit en la possibilité d'un monde meilleur, et nous sommes prêts à se battre pour cela.
Lena: et comment percevez-vous le rôle des assemblées générales dans la transformation des idées révolutionnaires en actions concrètes ?
Nathalie: Les assemblées générales sont essentielles. C'est là que les étudiants et les travailleurs peuvent discuter, débattre et prendre des décisions collectivement. Elles permettent d'échanger des idées, d'écouter différents points de vue, et de construire un consensus. Les décisions prises dans ces assemblées sont ensuite mises en œuvre concrètement par les militants sur le terrain. Donc, en un sens, les assemblées générales sont le moteur qui transforme les idées révolutionnaires en actions réelles.
Lena: Je comprends, quels sont les principaux obstacles, rencontrées pour mobiliser les ouvriers et dépasser les résistances syndicales?
Nathalie: Les principaux obstacles sont la fragmentation entre les divers syndicats et la méfiance vis-à-vis des étudiants. Certains syndicats redoutent que le mouvement étudiataire s'empêtre politiquement ou que les étudiants essaient de parler à la place des travailleurs. D'autres ouvriers, de leur côté, craignent que les étudiants ne comprennent pas leurs problèmes ou que leur engagement ne soit que temporaire. Il faut donc travailler à créer un climat de confiance et à rapprocher les deux groupes en mettant l'accent sur leurs intérêts communs.
Lena: Et pourquoi vouloir tout changer, alors que beaucoup semblent satisfaits du statut quo ?
Nathalie: Il y a toujours des gens satisfaits du statut quo, mais ce ne sont souvent pas ceux à qui il profite réellement. Le fait est que la société actuelle est pleine d'inégalités et de discriminations. Beaucoup de personnes subissent les conséquences de la pauvreté, du manque d'accès à l'éducation, de la précarité du travail, et du système capitaliste qui favorise les intérêts des plus riches. Nous souhaitons changer cela parce que nous croyons en une société plus équitable, où chacun puisse avoir les mêmes opportunités et droits fondamentaux.
Lena: Comment interpréter-vous le rôle des médias dans la propagation des idées de mai 1968?
Nathalie: Les médias ont joué un rôle crucial dans la propagation des idées de mai 68. Les journaux, les radios, et les télévisions étaient à la fois un reflet des événements et un outil de mobilisation. Les images de manifestations, d'occupations d'usines, et d'assemblées générales ont été largement diffusées, et cela a permis de toucher un public bien plus large que celui qui participait directement aux événements. Les médias ont ainsi contribué à diffuser les revendications et les idées révolutionnaires dans toute la société.
Lena: Oui d’accord, mais pensez-vous que les revendications des étudiants et des ouvriers peuvent réellement converger ?
Nathalie: Je pense que oui. Les revendications des étudiants et des ouvriers ont en commun la lutte contre les inégalités et l'exploitation. Les étudiants militent pour une société plus égalitaire, où l'éducation est accessible à tous et où le savoir est valorisé. Les ouvriers, eux, se battent pour de meilleures conditions de travail, des salaires décents, et le droit à la retraite. Donc, bien que les revendications semblent différentes en surface, elles reposent sur les mêmes enjeux de justice et d'égalité sociale.
Lena: Vous parlez beaucoup de revendications, mais n’est-ce pas, simplement, du romantisme révolutionnaire sans impact réel?
Nathalie: Je ne pense pas que ce soit du romantisme révolutionnaire sans impact réel. En effet, les mouvements sociaux de 1968 ont eu un impact profond sur la vie sociale, politique et culturelle de la France et de nombreux pays à travers le monde. Les idées véhiculées par la révolte étudiante et ouvrière ont donné naissance à de nombreuses avancées sociales et politiques en matière de droits sociaux, de droits des femmes, de droits des minorités et de liberté d'expression. Ce mouvement a également défié les systèmes de pouvoir existants et a poussé à une révision critique de notre société.
Lena: mais vous êtes sûre qu’une poignée d’ étudiants puisse changer une société aussi enracinée dans ses tradition?
Nathalie: Je comprends votre questionnement. En effet, les structures sociales sont souvent profondément enracinées et semblent difficiles à changer. Cependant, l’histoire a montré que des petits groupes de personnes peuvent parfois créer des changements radicaux. Chaque mouvement social, y compris celui de 1968, s’est construit progressivement, en commençant petit et en impliquant davantage de personnes à mesure qu’il prenait de l’ampleur. Alors je pense que, bien que ce soit un processus lent et difficile, une petite poignée d’étudiants peut déclencher un changement réel en société.
Lena: Est-ce que je peux vous tutoyer ?
Nathalie: Bien sûr, tu peux me tutoyer, pas de problème.
Lena: Ah c’est parfait, alors je vais te poser des questions un peu plus personnel si ça te dérange pas
Nathalie: D'accord, pas de problème. Vas-y, pose tes questions.
Lena: Nathalie, as-tu déjà eu un coup de foudre pour un camarade de lutte ?
Nathalie: *Blushing slightly* Oui, j'ai eu un coup de foudre pour un camarade de lutte. Il s'agit d'un autre étudiant qui s'engageait fortement dans le mouvement étudiant. Nous avons travaillé ensemble sur de nombreuses actions et manifestations, et j'ai découvert que nous avions beaucoup en commun. J'ai été attirée par son engagement passionné et par sa détermination à changer les choses. C'était comme si nos objectifs communs resserraient notre lien encore plus fort et que cela donnait une dimension émotionnelle supplémentaire à notre relation.
Lena: Waouh, quelle est la l’aspect qui te marque le plus chez un homme ?
Nathalie: Je dirais que, pour moi, le trait le plus important chez un homme est son intégrité. J'admire les hommes qui sont honnêtes, sincères, et qui ont des valeurs morales fortes. La confiance, la fiabilité, et la droiture sont des qualités qui comptent énormément pour moi. De plus, j'apprécie également beaucoup ceux qui sont ouverts d'esprit, curieux, et qui ont un solide sens de l'humour ;)
Lena: C’est important qu’il soit engagé aussi dans le mouvement?
Nathalie: Oui, c'est important pour moi qu'il soit engagé dans le mouvement. J'ai l'impression que partager une passion commune et des valeurs similaires peut créer un lien fort et une profonde connexion entre deux personnes. Quelqu'un qui croit en des causes similaires que moi et qui est prêt à se battre pour les défendre, cela compte beaucoup à mes yeux. Cela montre un grand sens de la responsabilité sociale, et c’est quelque chose que j'admire énormément.
Lena: Ah c’est bien et quel est le film que vous avez vu le plus de deux fois et pourquoi ?
Nathalie: Hmm, dur de choisir seulement un film que j'ai vu plus de deux fois ! Je suis une cinéphile passionnée, donc j'ai vu de nombreux films à plusieurs reprises. Mais si je devais n'en choisir qu'un, je dirais, sans hésiter, "Casablanca" de Michael Curtiz. C'est un chef-d'œuvre cinématographique, avec une histoire intense, des dialogues incisifs, et des performances d'acteurs exceptionnelles. Chaque fois que je le revois, j'y découvre de nouvelles facettes et détails.
Lena: Ah ça paraît intéressant! Maintenant je vais vous poser une question un peu bizarre, mais je suis curieuse de savoir quelle est la chose la plus ridicule que vous avez faite en étant ivre?
Nathalie: Haha, ça promet d'être une question amusante ! La chose la plus ridicule que j'ai faite en étant ivre… honnêtement, il y en a plusieurs, mais je dirais probablement le jour où j'ai décidé de faire une démonstration de mes talents de danseur. Je suis allée au centre de la piste de danse et j'ai commencé à danser avec une passion folle, croyant avoir des mouvements gracieux. Cependant, en regardant les vidéos le lendemain, il était clair que j'étais absolument ridicule.
Lena: oui, j’avoue que c’est bien ridicule, tu as jamais eu une coiffure ou un style vestimentaire particulier?
Nathalie: Ah, les coiffures extravagantes et les choix de mode... j'en ai certainement eu quelques-unes ! Pendant ma phase rebelle adolescente, j'ai eu une période où je portais des vêtements colorés et bigarrés, et j'avais également arboré une mèche bleue dans mes cheveux pendant un moment. J'ai également tenté quelques coupes de cheveux audacieuses, comme un carré plongeant très court et un mullet... pas mon meilleur look, je dois l'admettre.
Lena: Et comment ont réagit tes parents ?
Nathalie: Mes parents ont été plutôt tolérants, je dois dire. Ils ont fait quelques blagues sur mes expériences capillaires et vestimentaires, mais globalement ils étaient assez compréhensifs. Bien sûr, il y a eu quelques discussions sérieuses, surtout quand j'ai voulu me teindre les cheveux en bleu et que ça a viré à l'écarlate. Mais je dois dire qu'ils ont pris ça plutôt bien, malgré tout.
Lena: Heureusement alors, mais dis-moi, tu fréquentes toujours l’université?
Nathalie: Je fréquente toujours l'université, oui. En ce moment, je suis en dernière année de licence de sociologie. J'ai hâte d'obtenir mon diplôme et de me lancer dans la vie active, mais je vais aussi un peu regretter cette période d'études et toutes les rencontres que j'y ai faites.
Lena: Non faut pas regretter, ça t’es jamais arrivé de te disputer avec un professeur?
Nathalie: Haha, tu aimes les questions légèrement controversées, on dirait ! Oui, j'ai eu quelques désaccords avec des professeurs au fil des années. Parfois, cela concernait les résultats d'un examen ou des notes, parfois c'était lié à des désaccords politiques ou idéologiques. Même si ça peut être frustrant de ne pas être d'accord avec un professeur en position d'autorité, cela m'a également appris à défendre mes convictions et à argumenter de manière constructive.
Lena: Oui c’est vrai, j’aime bien les questions légèrement controversée, en effet je vais te demander quel est ton plat préféré à la cantine universitaire?
Nathalie: Oh, la question cruciale de la cantine universitaire ! Mon plat préféré, sans hésiter, c'est la paëlla. C'est chaud, c'est savoureux, et c'est un peu comme voyager en Espagne à chaque bouchée. Ce qui est génial avec la cantine, c'est que parfois ils font des spécialités régionales et que ça permet d'explorer un peu différents coins de la France ou du monde sans même quitter le campus.
Lena: Moi aussi j’aime bien la paella, en ce moment, je fais le Erasmus en Espagne, je l’ai goûtée pour la première fois ici, à Valence où on prépare la meilleure paella de toute l’Espagne. Je voulais te poser une dernière question, quel message veux-tu transmettre aux jeunes qui vont lire cet interview ?
Nathalie: C'est super que tu fais Erasmus en Espagne et que tu aies goûté la meilleure paella à Valence! Profites bien de cette expérience, ça doit être incroyable. Pour répondre à ta question, je dirais aux jeunes qui vont lire cette interview: restez curieux, restez ouverts d'esprit et n'ayez pas peur de vous engager pour ce que vous croyez. Vous êtes la future génération, vous avez le pouvoir de changer le monde et d'améliorer les choses pour vous et pour les autres.
Lena: Merci Nathalie pour cette interview. Courage pour vos objectifs. À bientôt
Nathalie: Merci beaucoup à toi pour ces questions intéressantes et pour ton soutien. N'hésite pas à me tenir au courant de tes aventures en Espagne! À bientôt !
COMMENTAIRE
Après avoir réalisé la première interview, j’ai constaté que le personnage manquait un peu de caractère. Elle répondait bien à mes questions, mais ses arguments étaient souvent répétitifs, et l’on sentait qu’il s’agissait d’une jeune femme de 22 ans, encore au début de son engagement. Ses réponses avaient un côté un peu scolaire. Cela dit, j’ai tout de même pris plus de plaisir avec cette première interview, notamment lorsque nous avons abordé le sujet des réseaux sociaux. Je lui ai demandé si elle avait un compte Instagram — elle m’a répondu que oui, mais lorsque j’ai essayé de le trouver, je n’y suis pas parvenu, alors qu’elle semblait en être convaincue. C’était à la fois drôle et révélateur de son rapport aux outils numériques.
Pour la deuxième interview, j’ai utilisé Perplexity pour enrichir la bibliographie du personnage et améliorer la pertinence de ses réponses. Le personnage m’a paru plus centré sur le sujet, avec une attitude plus mature. J’ai particulièrement eu cette impression lorsqu’elle m’a répondu « vas-y, pose tes questions » après que je lui ai demandé si je pouvais la tutoyer. J’ai eu l’impression d’avoir affaire à une femme qui se sentait un peu supérieure. Cela dit, au fil de l’échange, quand j’ai commencé à poser des questions plus personnelles, elle s’est adoucie.
Je dois avouer que cet exercice m’a permis d’en apprendre davantage sur cette période, et j’ai été frappé par l’engagement sincère des jeunes de l’époque. Il y avait un réel espoir pour un avenir meilleur. Pour rendre les échanges plus fluides, j’ai souvent rebondi sur sez réponses en faisant preuve d’empathie, et je pense que cette stratégie a bien fonctionné.
Le seul aspect un peu frustrant de l’exercice, c’est que Character.ai ne sauvegarde pas les conversations. J’ai donc dû copier-coller chaque message un par un, ce qui est assez fastidieux. Mais malgré cela, j’ai trouvé l’exercice très intéressant et stimulant.
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